La police est arrivée entre 4h et 4h20. Elle est entrée sur le terrain de ROD vers 4h30. Ils ont coupé la chaine fermant la porte avec un coupe-boulon. Six officiers en civils sont entrés dans les maisons des gens. Notre ami a été réveillé par un groupe de policiers lui posant des questions sur son identité.
Ils ont continué ensuite à fouiller dans la zone entière. Ils n’ont montré aucun mandat de perquisition malgré des demandes répétées et ont donné des raisons contradictoires à leur intrusion. A un moment, ils ont prétendu avoir reçu un appel à propos d’une femme kidnappée et retenue ici contre son grès. La police ne voyait rien
d’inapproprié à l’heure matinale de leur intrusion. Ils ont posé des questions sur comment on vivait ici. Ils ont prétendu être en reconnaissance, et ont passé une heure sur l’espace de ROD. Ils ont finalement quitté ROD. Plus tard, vers 8h, deux officiers de police en uniforme sont remontés vers la porte B et ont demandé qu’elle soit ouverte. Ils ont dit que notre présence était illégale, mais n’ont donné aucune raison à leur présence. Ils sont partis après qu’on leur ait demandé un mandat judiciaire.
Vers 9h20, près de 15 officiers de police sont arrivés à ROD. Cette fois, un des jardinier.e.s les avaient laissé entrer par la porte C. Ils ont pris les identités de toutes les personnes présentes et ont posé une fois de plus des questions sur le nombre de personnes vivant là, le rythme de vie, etc. Cette fois, ils ont dit qu’ils devaient venir pour compter le nombre de personnes sans domicile. A 3 heures, la police s’est à nouveau montrée. Cette fois, ils étaient 5, avec un grand carnet. Ils ont interrogé de manière agressive les jardinier.e.s, répétant les interrogatoires à maintes reprises, poussant à un interrogatoire irrégulier. Ils n’ont donné aucun fondement juridique, aucune information. Ils ont trainédans le coin pendant environ une demi-heure, et sont ensuite partis. Les jardinier.e.s de ROD ne cèderont pas aux pressions des autorités. Nous allons continuer nos activités malgré la répression que nous subissons. On vous invite tou.te.s à
visiter ROD et prendre part à nos activités. On ne nous fera pas taire.
La terre à celleux qui veulent la travailler !
Les Jardinier.e.s de ROD